Nous y voilà. Il fait humide et chaud en ce matin de printemps. Le soleil inonde la végétation de sa lumière. Toutes les conditions sont réunies pour observer les couleuvres à collier. A l’orée du bois, près de l’étang, une forme allongée d’un gris argenté repose, immobile, sur un tronc d’arbre couché. Un serpent ?
Sitôt vue…
Raté, ce n’est qu’un bout de branche ! La quête se poursuit, à pas de Sioux. Un roseau craque. Sursaut. Un merle pourchasse un coucou en alarmant tout le voisinage. Sursaut encore. L’air est rempli d’une odeur forte de vase et de végétaux en décomposition.
Avancer lentement, scruter aux jumelles le bord du chemin. Là, contre la digue en pierre, sur un tapis de vieux roseaux, un serpent, légèrement enroulé sur lui-même, prend le soleil. Qu’il est long ! Il redresse un peu la tête, ouvre la bouche. On dirait qu’il bâille ! Il lance quelques coups de langue. Surtout ne pas bouger d’un pouce !
... sitôt disparue
Nos regards se sont croisés. La couleuvre a repéré ma présence. Tranquillement, elle se glisse dans l’eau. Où va-t-elle ?
Pas facile d’en savoir plus avec une bête aussi discrète. Il faudrait la suivre à la trace ! Justement, il paraît que des scientifiques s’y sont attelés sur le Plateau suisse, plus précisément dans la région du Seeland, entre Berne et Neuchâtel. Découvrez le résultat de leurs observations avec notre article.
En vidéo : Plongez dans les broussailles et les roseaux pour découvrir enfn la vraie vie des reptiles. Une couleuvre à collier vous emmène tout en douceur au coeur de son domaine avec le DVD Mon amie la couleuvre.