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L’affaire pie bavarde

Décryptage du chant de la pie bavarde

On connait bien le jacassement de la pie, Christoph Vogel, collaborateur à la station ornithologique suisse nous explique la richesse de son chant.

On connait bien le jacassement de la pie, Christoph Vogel, collaborateur à la station ornithologique suisse nous explique la richesse de son chant.

Christoph Vogel Collaborateur à la Station ornitho­logique suisse de Sempach

La pie jacasse, mais sait-elle chanter ?

Oui, elle a un répertoire vocal assez varié qui comprend également un véritable chant. C’est un mélange peu sonore de gazouillis, de notes aiguës et d’imitations d’autres oiseaux ou de grillons. Une sorte de babillage très doux et discret.

Noire et blanche, la pie ? Parfois on dirait une dame en robe de soirée aux couleurs arc-en-ciel. Son plumage est irisé : suivant la provenance de la lumière, il restitue de magnifiques reflets bleus, verts ou violets. / © Norman West

A quoi sert ce chant ?

Une pie mâle chante uniquement pour attirer une femelle alors que de nombreux autres passereaux, comme le merle ou le rougequeue, utilisent aussi leur voix pour marquer leur territoire. Pour cette raison, le chant d’amour de la pie ne s’entend que très difficilement, près du nid…

Le cri d’alarme caractéristique de la pie peut être aisément imité en secouant rapidement une boîte d’allumettes à moitié pleine. / © Andrew Darrington / Alamy

Comment fait-elle pour délimiter ses frontières ?

En se mettant bien en vue, perchée avec la queue pendante au sommet d’un grand arbre ou d’une haute maison. Pas besoin de crier, sa présence suffit. Si une congénère s’approche trop, elle la chasse agressivement en vol. Globalement, ces activités de défense prennent environ 6 % de son temps quotidien.

Cela implique que les pies se reconnaissent entre elles…

C’est indispensable de pouvoir discerner son partenaire d’une autre pie. Cela peut se faire sur la base des variations de cris, comme chez le grand corbeau. Ou visuellement, comme les choucas des tours grâce à d’infimes variations du plumage et de la couleur de la région oculaire. Chez Pica pica, c’est peut-être une combinaison des deux ?

La suite de notre dossier sur une bavarde qui fait des congrès.

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L’affaire pie bavarde

Couverture de La Salamandre n°243

Cet article est extrait de la Revue Salamandre

n° 243  Décembre 2017 - Janvier 2018, article initialement paru sous le titre "Décryptage d’une bavarde"
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